Alors que l'on ne cesse de dissocier le divertissement et l'activité intellectuel, la connaissance, l'apprentissage, une série américaine vient quelque peu bouleverser cette dichotomie : The Tudors est en effet une fiction historique racontant le reigne d'Henry VIII, turbulent roi d'Angleterre ayant vécu de 1491 à 1547. Si quelques légères libertés ont bien entendu été prises avec la réalité historique, cette série n'en démeure pas moins très intéressante pour avoir une vue historique de l'Angleterre, et de ses relations avec les principales puissances européennes (France, Espagne, L'Eglise catholique) lors d'une période assez peu connue du grand public : le début de la réforme. Au délà de l'aspect purement historique, la série est tout à fait prenante, de par la forte personnalité d'Henry VIII, sa vie agitée et son goût inextinguible pour les belles femmes.
vendredi 9 janvier 2009
£ The Tudors £
Alors que l'on ne cesse de dissocier le divertissement et l'activité intellectuel, la connaissance, l'apprentissage, une série américaine vient quelque peu bouleverser cette dichotomie : The Tudors est en effet une fiction historique racontant le reigne d'Henry VIII, turbulent roi d'Angleterre ayant vécu de 1491 à 1547. Si quelques légères libertés ont bien entendu été prises avec la réalité historique, cette série n'en démeure pas moins très intéressante pour avoir une vue historique de l'Angleterre, et de ses relations avec les principales puissances européennes (France, Espagne, L'Eglise catholique) lors d'une période assez peu connue du grand public : le début de la réforme. Au délà de l'aspect purement historique, la série est tout à fait prenante, de par la forte personnalité d'Henry VIII, sa vie agitée et son goût inextinguible pour les belles femmes.
dimanche 4 janvier 2009
Nietzsche, le surhomme solitaire
Alors que les fêtes de fin d'année passaient, cherchant parmi mes livres quel serait le prochain, je suis retombé sur quelques œuvres de Nietzsche que j'avais lues il y a quelques années. En hommage ironique à Noel, je recommençais à lire l'Antéchrist, le livre de Nietzsche le plus violent envers le christianisme et la morale chrétienne. Il serait un peu trop ardu de décrire en quelques lignes la pensée de Nietzsche vis à vis de la morale chrétienne mais un bref résumé est cependant possible : selon lui, les valeurs chrétiennes sont perverties, dégénérées, des valeurs de ressentiment, de faibles, en opposition avec les valeurs nobles de la vie. Nietzsche, montre tout d'abord dans l'Antéchrist comment les valeurs du Christ ont été perverties par les apôtres qui les ont complétement réinterprétées, et comment les prêtres ont utilisé ces valeurs pour se rendre indispensable (notamment avec la notion de pêché, de salut, de jugement dernier) et pour comforter leur position de domination.
Un livre extrêmement intéressant et instructif, qui reste tout à fait d'actualité, puisqu'une grande partie de la pensée de Nietzsche consistera à montrer comment la morale actuelle est imprégnées des valeurs chrétiennes (égalité, pitié, etc..).
Un livre extrêmement intéressant et instructif, qui reste tout à fait d'actualité, puisqu'une grande partie de la pensée de Nietzsche consistera à montrer comment la morale actuelle est imprégnées des valeurs chrétiennes (égalité, pitié, etc..).
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